| | histoire des ordres religieux et militaires en AUNIS-SAINTONGE I ) les Pauvres chevaliers du Christ (templiers) :
TABLE DES ETABLISSEMENTS TEMPLIERS
1. PAYS D’AUNISLa Rochelle, La Maillolière, Sècheboue, Bernay, Les Gonthières, Thairé, Bourgneuf, Luché, Puyairault, Chagnolet, Marsilly, Repose-pucelle, Esnandes , Mauzé, Bois-fleury, La Cabanne, Romagné, Le Treuil-Baston, 2. SAINTONGEAuvignac ?, La Lande, Rétaud, Beauvais/matha, Le Deffens, Rosne, Beloire, Le Mung, Tournay, Cherzac, Le Tastre ? , Villeneuve, Civrac, Les Epeaux, Viville, Goux, Mellac? , 3. ANGOUMOISAngle, Coulonges? , Le Temple Du Breuil_, Angoulême, Fouqueure? , Malleyrand, Barbezières? , Le Dognon, Richemont? ,Chambon, Le Fouilloux, Suris? , Charmant? , Le temple de Boixe, Villegats, Chateaubernard, Vouthon, SupplémentLe Grand Mas-Dieu, Le Petit Mas-Dieu, Malandry? ,
L’ORDRE DU TEMPLE
chapelle templière de Cressac ,
chapelle des templiers proche de la ville de Barbezieux ,
vestige de la chapelle templière du domaine de Boix La Prise de Jérusalem, le 15 juillet 1099, avait redonné le libre accès des Lieux Saints aux pèlerins occidentaux. Leur vœu de Croisade accompli, nombre de chevaliers revinrent en europe. La Terre Sainte devint alors aussi dangereuse qu’auparavant, non à cause des persécutions dont avaient fait l’objet les chrétiens de la part des musulmans, mais par le brigandage qui s’était installé sur les chemins. Les pèlerins arrivaient parfois aux Lieux Saints dans un pitoyable état. Certains mouraient d’épuisement, de soif ou de maladie ;d’autres, ayant été détroussés ou ayant dépensé toute leur fortune, devaient avoir recours à la mendicité pour survivre sur une terre qu’ils avaient souhaitée, mais pour laquelle ils n’étaient pas préparés. C’est alors qu’apparurent les ordres militaires et hospitaliers, vivant sous règle religieuse, au service de la chrétienté et des Chrétiens. Déjà, avant1099, existaient à Jérusalem quelques hôpitaux tenus par des bénévoles et quelques religieux qui formèrent le départ de certains ordres. L’Ordre du Temple naquit vers l’an 1119, autour de Hugues de Payens et de Geoffroy de Saint-Omer. Ce petit groupe n’était à l’origine que la milice du Christ. Le nom de Templiers ne leur vint que quelques années plus tard, après que le Roi de Jérusalem, ayant changé de résidence, leur eut abandonné celle qu’il occupait sur l’emplacement de l’ancien Temple de Salomon. Hugues de Payens et quelques-uns de ses compagnons passèrent en Occident en 1127, afin de faire officiellement reconnaître leur ordre par le Pape. Le Concile réuni à Troyes sous l’instigation de Saint-Bernard, en 1128, leur donna une règle religieuse. L’ordre était ainsi reconnu. C’est au cours de ce voyage qu’apparurent en France les premières maisons de l’Ordre : en Picardie, en Champagne et en Poitou. Outre leur mission particulière, les Templiers reçurent la garde de plusieurs forteresses de Terre Sainte et nous les voyons participer à de nombreuses batailles. Les chroniqueurs du temps restent émerveillés par ces chevaliers qui vivaient, se déplaçaient ou combattaient dans un ordre parfait, contraste frappant avec la joyeuse pagaille des chevaliers-bannerets et de toute leur piétaille L’élan des premières croisades se termina bientôt. Les demandes de secours à l’Occident étaient rarement suivies d’effet et, peu à peu, les Etats Francs de Terre Sainte s’effritèrent sous la reconquête musulmane. Jérusalem tomba en 1187, et ne revint que fort peu de temps aux mains des chrétiens Les ordres religieux militaires et hospitaliers se retirèrent alors sur l’île de Chypre, avant de retrouver une base fixe. Les Templiers choisirent pour cher d’Ordre la Maison du Temple de Paris. Il n’est pas utile de rappeler tous les épisodes du Procès des Templiers. Retenons seulement que l’Ordre du Temple fut dissous le 22 mars 1312 par un Concile réuni à Vienne autour du Pape Clément V et que les biens lui appartenant furent attribués à l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem dit l’Hôpital. Les Templiers survivant encore après le procès furent protégés par le successeur de ClémentV, Jean XXII, qui leur fit verser des rentes par les hospitaliers, leur facilita l’entrée dans d’autres ordres religieux et reconnut légitimes les vœux qu’ils avaient faits lors de leurs réception dans l’Ordre du Temple. Les Hospitaliers eurent toutes les peines du monde à rentrer en possession des biens du temple. De nombreuses contestations s’élevèrent avec l’administration royale française. En effet, non contents d’avoir saisi les sommes d’argent conservées dans certaines commanderies et de s’être emparés des revenus des biens du Temple séquestrés les officiers du Roi exigèrent le remboursement de fortes sommes d’argent pour frais de séquestre et de procès. Des conventions intervinrent et l’héritage reçu par les Hospitaliers se trouva considérablement diminué.
2) les chevaliers de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem ( de nos jours les chevaliers de Malte) : Supprimer les publicités sur ce site pendant 1 an
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